Rachelle. Avec un « R ». R comme rousse, R comme « Rognonditju c'est quoi c'lutin ? » Lutin oui, déjà il est un fait avéré que Mademoiselle n'est pas une géante. Même pas du tout-tu parles quand on fait un mètre cinquante huit les bras levés, debout sur une chaise elle-même en équilibre sur une table..). J'abuse ? A peine. Mais comme je suis mal payé pour mon boulot de narrateur, je peu bien me fiche de la tronche de Rachelle et même que-devinez- ça me fait grave poiler.
Donc oui, rousse nous avons dis. Qui dit rousse dit tous les petits aléas qui vont avec. Hé ouais vous n'y aviez pas pensé alors voilà un récapitulatif.
_ Être Rousse c'est :
1> avoir les cheveux de poil de carotte (en plus ceux de la miss ondulent jusqu'au creux de son cou...et puis il est tout à fait remarquable que s'est le carré qui lui vas le mieux)
2> Être plus pâle que la mort en personne et devenir tomate quand on reste plus de dix minutes au soleil.
3> s'est avoir la peau qui marque pour que-dalle.
4> Et surtout : des tâches de rousseur.
Ben oui, on les oublie ses grognasses mais elles sont bel et bien là ! [Allez sans rancune les meufs, amies pour la vie?] Rachelle n'échappe d'ailleurs à aucune de ces règles sacro-saintes et sacrées de « la rousse par excellence ». il paraît que ça la rend adorable. A bien y regarder : s'est vrais quelle est mignonement belle (j'invente des mots, oui : et alors ? Je suis narrateur sous payé, je fais avec ce que j'ai..)
Son visage est un peu rond, encore marqué par l'enfance. Orné en bas par des lèvres fines et roses, en haut par des puis d'or en fusion.
Bon, en fait les yeux de Rachelle sont ocre. Mais je trouve que « Or en fusion » s'est autrement plus poétique. Bon et puis franchement qui s'en préoccupe ? Vous ?...ah, merde.
Fine et de jolies proportions, certes Rachelle n'est pas mannequin mais , elle est mignonne tout plein et n'as donc rien a envier à ses greluches en plastoc !
Bon et puis Rachelle (oui je dis souvent son nom et alors?)s'est un peu la joie de vivre personnifiée et ça se vois sur elle. Son sourire éclatant, ses yeux brillants, ses fringues tellement bariolées qu'on sais plus trop si on est pas paumé dans un univers alternatif ou le neutre n'existe plus.
Soyons sérieux deux minutes : elle est pas trop mignonne cette gamine ?▬ STEP III : Histoire[/jutify]
«Over days» ou les quatre jours qui ont marqués sa vie...Jour 1 :La petite fille dévala a toute allure les escaliers de la maison pour gagner la chambre de ses parents à l'étage inférieur. Un samedi matin, cinq heures.
« Maman, papa ! S'est aujourd'hui ! Maman ! »
elle sautillait gaiement sur le matelas neuf. Un autre jour ça aurai pus mettre sa mère en colère, mais le quatrième jour de décembre était véritablement particulier.
Les deux parents se redressèrent avec un rire amusé. Rachelle fêtait ses six ans aujourd'hui. L'adorable petite fille arborait déjà sa chevelure flamboyante et ses deux puis d'ocre insondables(tout compte fait ocre ça passe bien!). L'anniversaire fut souhaité en termes élogieux patati patata...et comme la fillette ne s'arrêtait pas de répéter qu'une promesse était une promesse ils convinrent que lorsque dix heures sonneraient ils iraient chercher le petit chat tant attendu.
Je n'ai pas précisé, mais nous sommes a Wicklow une charmante ville en bord mer. Bienvenue en Irlande. La joyeuse famille s'avance donc calmement vers l'animalerie de la ville.
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le chaton-qui avait écopé du charmant nom de Hope- fixait béa ses grands yeux bleus sur sa nouvelle maîtresse qui elle même restait parfaitement silencieuse absorbée par la contemplation de son pelage.
Autant dire qu'entre la fillette et le bestiau se fut une longue histoire d'amour et puis comme en plus cette année la elle entrai a l'école primaire, elle avait bien mérité d'avoir un anniversaire de princesse.
-Maman, est-ce qu'un chat ça dure toute la vie ? Par ce que Lucie a l'école elle a dit que les chat ils avaient neuf vies, mais s'est pas possible pas vrais ?
En effet, s'est une question existentielle ça ma petite, vraiment, vraiment.
Bon en tout cas ses parents on fait la même chose que tous les autres : on lui as inventé une histoire sur le paradis des chats et ça lui as plutôt plu. S'est pas difficile les enfant au fond. Ça crois bien moins de choses qu'on le pense mais c'est sympa. Ça fait genre. Et les parents sont contents.
Joli tableau non ? Une fille unique. Une famille irlandaise de la classe moyenne. Monsieur et madame tout le monde. Ah,...les histoires de ce genre n'ont pas d’attrait ? Et bien ne lisez pas l'histoire d'une enfant heureuse.
Par ce qu'au fond on nous parle toujours de gosses torturés et malheureux tellement qu'on en oublie la majorité restante, non ? (quoique c'est peu être ça le truc...)
Jour2 : « -Tu es bien Rachelle ? »
La petite fille leva la tête vers un petit garçon d'à peu prés son âge, soit onze ans. La première année de collège se déroulait merveilleusement bien. C'est chouette quant on est doué. La rouquine fit oui de la tête.
« - T'est douée en anglais non ?
-Oui, un peu.
-Tu voudrais pas m'aider ?
-oui, si tu veux.
-Au fait, je suis Julian. »
certes elle n'était pas experte en communication, mais s'était un bon début. Julian était un chouette garçon y'avait pas dire et ce n'était pas Rachelle qui aurai dis le contraire.
Ils se retrouvèrent à la bibliothèque après les cours et bavardèrent beaucoup. travaillèrent moins, certes, mais bon vous savez les gosses quoi. La vie d'une enfant de douze ans n'est pas très constructive mais il vaux mieux parler du meilleur, de ces petits riens qui rendent la vie belle.
Ne nous intéressons qu'as ça, moi narrateur je milite contre les pensées négatives. C'est mauvais pour le karma. Ouais ouais je suis un narrateur sous-payé, qui invente des mots et qui est superstitieux. D'ailleurs je m'appelle Anatole. Anatole Nonyme ouais ça fait A.Nonyme, imaginez la honte ? En plus je ne sais même pas quel âge j'ai. Enfin on m'as donné une fourchette entre 15 et 25 ans : au moins j'ai le droit aux réductions de la carte jeune à la SNCF. Chouette non ?
Quoi que avec toutes ces conneries de grèves ne vous étonnez pas si cette présentation arrive en retard. Enfin pour ce que j'en dis...et comme personne en as rien à carrer de mon avis de narrateur fictif...bref. Ouais « bref comme on dit ».
Bon le fait que Julian en soit n'était pas non plus mauvais en anglais, mais vous connaissez cette petite technique maladroite qui...
Elle en discuta tard le soir avec sa mère qui a ce propo lui raconta qu'elle avait rencontré son père exactement de la même manière a la différence que Edward O'connel était vraiment peu doué en Espagnol et que Janet l'avait immédiatement détesté.
Il s'était retrouvé dix ans après suite a un heureux hasard la suite des choses ayant œuvré dans ce sens, ils s'étaient marié et avaient mis au monde le petit bout de chou qu'était Rachelle.
Ça l'as fait rêver la petite s'est pour ça qu'a onze ans -en plus d'attendre désespérément sa lettre pour Poudlard- elle attendait aussi l'prince charmant. Heureusement qu'elle n'as jamais été trop barbie. Bonjours le clichet.
Certes, miss O'connel n'est pas sortie avec Julian, son premier petit copain elle l'as eu un peu plus tard, aux alentours de 14 ans.
Ouais ouais, et comme vous êtes pas trop bêtes comme gens (a défaut d'être des lumières)vous avez compris le système...
Jour3 :Paul était un garçon blond de quinze ans, soit un an de plus que mademoiselle Rachelle O'Connel. Mais vous auriez pus dire tout ce que vous voudriez que vous n'auriez pas fait changer Rachelle d'avis a son sujet.
C'est comme ça les gosses vous les élevez et ça vous poignarde dans la dos...Comment ça je ne peu pas comprendre, je suis fictif ? Je me la taraude depuis 14 ans moi la gamine !
Leur rencontre n'avait rien eu du premier rendez-vous parfait de Julian trois ans plus tôt, mais tenait de la rencontre fortuite un an au par avant avec Marla, une fille de sa classe qui lui avait présenté son cousin. Le
faut coup de foudre par excellence, mais bon s'est un secret.
La jeune rousse pour sa part était plongée dans sa lecture de
Pride and Prejudice en grande fane de Jane Austen qu'elle était. Elle écoutait distraitement son petit ami lui faire des reproches sur ça façon peu mature de se tenir. Pour sa part elle le trouvait ridicule avec ses grand airs, mais elle ne voulait pas se disputer avec Marla. Marla était une fille sympa et sans dire que Rachelle était de ses pimbêches intéressées-par ce que plutôt pure comme fille- elle avait bien vite compris qu'il fallait mieux s'en faire une amie que l'inverse.
Toutes fois O'connel ne comptait pas pour autant changer que ça soit son comportement ou bien sa façon de voir le monde de manière extra-positive. C'tait bien plus beau de voir la vie en rose non ?
La déprime et la blase perpétuelle des ados c'était définitivement pas son truc. La violence non plus d'ailleurs.
Elle détournât les yeux de son livre et l'abandonna sur son banc lorsqu'elle s'en leva. Deux garçons venaient d'en encercler un autre dans un coin de la cour. Certes tout un chacun lui aurai répliqué que ce n'étaient pas ses affaire et qu'elle n'avait pas à s'en mêler. Elle était d'accords. Toutes fois elle était parfaitement contre la violence et toute forme de non joie.
De manière très simple, elle s'interposât. Technique de Fayotage 1-jouer celle qui ne sais-pas-mais-qui-ne-voudrait-pas-qu'ils-aient-des-problèmes. 2-Offrir un sourire,niais et enfantin.
Rigolez, cette technique a déjà fait ses preuves. Elle se retrouva face à Tom. 15 ans. Homosexuel de son état. Ah, ouais sur que ça n'aide pas. on en parle on parle, certes mais les jeunes sont violents sur ce genre de sujet.
Marrez-vous, mais c'est ce jour la que Rachelle a pris la chouette décision de ne détester personne et de pardonner tout le temps. Par ce que la violence et l'ignorance non jamais rien résolut. Tom n'aurait pas dis le contraire.
Jour4 :«
Chère Mademoiselle O'connel nous avons l'honneur de vous annoncer qu'au vus de vos résultats, vous êtes acceptée au cœur de notre programme d'échange culturel […] sur une durée de trois ans […] bienvenue a Noma [...] »
Un hurlement de joie retentis dans la chaleureuse maison des O'Connel, suivit des rires heureux de deux parents qui pouvaient-disaient-ils- se féliciter d'avoir si bien élever leur unique enfant. Rachelle O'Connel s'envolait pour le japon.
Des tats de choses en perspective. Elle attrapa le téléphone et remonta dans sa chambre.
« -Marla ? Ouais, c'est rachelle. Non, mais ...bref...non on ne se verra pas a la rentrée, ouais c'est chouette que tu sois en france pour les vacances...non. Je suis acceptée dans le programme. Je part pour le Japon. Si, sérieusement. Paul. Pourquoi tu me parles de Paul ? Ah, il est pas venu avec toi...donc je dois le lui...c'est ça. Bonnes vacances. »
Elle en vint à se demander pour qu'elle absurde raison elle devrait bien prévenir son vrais-faux petit copain de son départ. Les surprises s'était chouette, non ?