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 --Dégagez, je ne vous connais pas !--

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MessageSujet: --Dégagez, je ne vous connais pas !--   --Dégagez, je ne vous connais pas !-- EmptyDim 19 Fév - 20:14

-- mon Identité --


NOM : Jenkins

PRÉNOMS : Leo

SEXE : Masculin

AGE & DATE DE NAISSANCE : 17 ans. Le 13 mars

NATIONALITÉ : Australien

ORIENTATION SEXUELLE : N'aime personne.



-- Description physique --


Depuis le temps des couches, je ressemble à peu près à un australien. Du moins de l'idée que l'on s'en fait: j'ai les cheveux blonds. Mais malgré tout, je suis loin de ressembler à mes parents. Tout nous sépare, hormis les cheveux, des traits du visage, à la morphologie et au caractère. A se demander s'ils sont mes vrais parents. Si mes yeux sont ambrés, leurs iris sont brunes et bleues. Si j'ai les traits fins et insouciants d'un enfant même après l'adolescence, eux ont toujours eu l'air dur et sérieux. Même maintenant, ils sont bien plus petits que moi, qui mesure un mètre soixante-dix. Je me suis efforcé de ressembler à un écolier normal, mais j'avais la peau trop claire pour qu'on m'accepte, le corps trop frêle, la santé trop fragile. Je gardais ma sempiternelle tenue: short noir et tee-shirt avec un poussin jaune qui boudait. Maintenant que je vis au Japon, les gens me regardent toujours différemment. Mais encore plus: je n'ai strictement rien à voir avec eux. Avec leurs yeux bridés et leur cheveux noirs. Et puis, je suis frigorifié, ici. Je garde mon long manteau, mon écharpe et mes gants. Tout le temps. Si j'avais un teint un peu plus hâlé, les filles tomberaient certainement à mes pieds, mais je me contente d'être doté de traits fins et agréables. Mais à croire que je suis à leur goût. Mais elles pas au mien. Je ne les aime pas. Les garçons me traitent de fillette et se jouent de moi. En fait, je n'aime personne. Et malgré mon air fier et sûr de moi, je suis bien loin de cette image. Parce que je ne me sens pas à l'aise, voir complètement déboussolé, avec toutes ces différences qui me complexent.

-- Description psychologique --


Je n'ai rien à vous dire de de bien flatteur. Seulement un conseil : Si vous me parlez, ne vous attendez pas à ce que je réponde; voilà, j'ai prévenu. Les gens, qu'ils soient adultes, adolescents ou même enfants rien que de rester près d'eux je me sens mal. Non pas que je ne les aime pas personnellement. Juste que je ne sais pas comment faire pour les aborder. Ils sont loin de moi, et je suis loin d'eux. Et puis voilà.
Pourquoi je suis mal à l'aise pour parler aux autres ? Pourquoi je fais souvent mine de ne pas entendre quand quelqu'un me demande quelque chose ? Pourquoi il est plutôt difficile de m'aborder ? Et surtout, pourquoi est-ce encore plus dur de me voir vu que je me cache souvent ?
Vous voulez des réponses. Et bien, alors je vais commencer par mon enfance en Australie. Jusqu'à mes douze ans, je vivais avec mes parents, dans une grande maison. Je suis de nature très fragile, et mes parents ont passé leur vie à s'inquiéter. Ils décidaient de tout pour moi. Vers mes trois ans, âge où, normalement, j'aurai dû entrer à l'école maternelle, mes parents ont engagé un tuteur. Merci les vieux, ils s'inquiétaient vraiment trop pour moi ! Un tuteur inutile en plus: il ne m'apprenait rien et passait son temps à boire du café sous prétexte qu'il n'avait pas dormi la veille.
Quand je suis passé en primaire, j'ai eu tout le mal du monde à m'intégrer à ma classe. Pour accentuer cette solitude, je passais mon temps à me perdre dans l'établissement. J'étais totalement tête en l'air, et cela ne faisait pas taire les moqueries. Etourdi, faiblard, maigrichon et silencieux. Le mélange explosif ! Cette situation a duré pendant les cinq années de primaire. J'étais le souffre-douleur, le gamin auquel on ordonne de faire les tâches les plus ingrates dans le dos des professeurs. Je n'étais pas bien bavard, mais cette situation m'obligeait à me renfermer. Surtout que je pensais naïvement que ces garçons autoritaires étaient mes amis, en quelque sorte. Mais quand je commettais une erreur, ils se débarrassaient de moi et je me renfermais davantage. Mais pour mon sens catastrophique de l'orientation, le pire du pire, ça a été mes quatre saisons de collège: on changeait à chaque heure de salle et de professeur -tous aussi bizarres les uns que les autres soit dit en passant. Mais le plus dur, ce fut de déménager au Japon durant ma première année au collège. J'étais alors devenu très silencieux, même à la maison. Il faut dire, leur surprotection me donnait envie de vomir. J'avais envie de vivre ma vie seul sans leur foutue inquiétude. Mais ils ont préféré changer d'environnement, pour que je regagne de la confiance. Mais finalement, ce n'était pas bien mieux là-bas. J'étais différent des japonais qui se ressemblaient vraiment tous; à savoir bruns et pas très grands. Bref. Je me suis plongé dans l'écriture, pour extérioriser. Les japonais se moquaient de moi incessamment, mais je survivais grâce aux mots. J'obéissais à leurs demandes et était chaque jour considéré un peu plus comme un coursier. Même si les filles ne trouvaient pas mon physique déplaisant, elles s'amusaient à me courir après. J'avais terriblement peur d'elles. Je fuyais tout le monde, traumatisé. Je pleurais seul chez moi.


-- Histoire--

Je vivais dans une grande maison avec mes parents et mon tuteur. Tout était très prometteur pour moi jusqu'à ce que je souffle ma première bougie. Tout s'est si vite écroulé. Pouvoir parler m'a tué; parce que les gens normaux aiment parler. Tous, sauf moi. Ou plutôt, disons que je n'ai juste jamais su quoi dire.

Vous en savez déjà beaucoup sur ma vie; alors je ne me répèterai pas.

J'ai grandi mais je ne suis pas allé à l'école maternelle car mes parents avaient peur que je ne m'y habitue pas ou que je me fasse mal. Bref, des inquiétudes de parents quoi. Finalement, j'ai quand même réussi à aller à l'école. En primaire, mais je n'étais pas habitué et j'ai vite laissé tomber. Le simple fait que je me perdais systématiquement dans les couloirs m'a fait perdre confiance en moi. Alors les autres ont en profiter pour m'utiliser et se jouer de moi au lieu de me tirer vers le haut. J'étais leur bon à tout faire silencieux et obéissant. Quand je suis rentré au collège, où je n'ai fait qu'une année en Australie, ce n'était pas bien mieux. J'étais toujours autant peu bavard. Les autres se moquaient encore de moi, et mon silence inquiétant mes parents, ils ont préféré déménager pour me changer d'environnement. Quelle mauvaise idée.



"Fucking parents"

Leo avait décidé de ne plus sortir le weekend et le mercredi après midi. Après tout, à peine mettait-il le nez dehors que des filles le coursaient en riant ou des grands l'insultaient par pur sadisme. Mais ses parents avaient justement décidé arbitrairement que cette année là, il ferait du sport. Pour se faire des amis, et peut-être sortir de son mutisme, justement. Bonne idée quoi. Enfin, du tir à l'arc plus précisément, parce que tous les autres sports leur faisaient peur pour la santé de leur fils. Du coup, tous les mercredis après midi et tous les samedis matins, il était forcé de s'armer d'un arc et de flèche à contrecœur. Le pire, c'est qu'il était plutôt bon. A chaque tournoi qu'il disputait sur l'ordre de ses géniteurs, il finissait premier. Mais n'étant pas rassurés pour autant, les parents de Leo ne le réitérèrent pas son inscription.

J'ai donc fait une année entière de Tir à l'arc ainsi que d'activités intérieures. J'étais doué mais j'aurais préféré faire un autre sport. Un sport plus vivant, plus masculin, mieux quoi. Finalement, je ne fais plus rien puisque mes parents ne m'ont jamais réinscrit au club.


"Fucking sensei"

Le professeur aux yeux bridés se rapprochait du bureau du jeune homme, la copie à la main. Ce dernier était totalement tendu, espérant, pour une fois, avoir une bonne note. Pourtant, c'est encore un zéro qui s'afficha sur sa feuille. Un zéro que tout les autres élèves remarquèrent tellement il était rouge et gros. Alors, comme à chaque remise des copies, ils se moquèrent du garçon. En fin de cours, la victime de cette mascarade avait pris son courage à deux mains et décidé d'aller voir le professeur de français. Non pas pour le réprimander d'avoir obtenu cette note, seulement pour savoir la cause d'une telle catastrophe. Avait-il réellement toutes ses réponses incorrectes? Le jaune ne l'écouta même pas et se leva en lui demandant de partir.
"Quand on est distrait et qu'on écoute pas le cours, il est normal de se prendre des bulles, jeune homme".

Je n'étais pas nul en cours, je n'aimais pas ça. Mais de là à avoir tout le temps des zéros en français. Le professeur ne devait pas beaucoup m'apprécier. Et le pire, c'est que mes parents se rangeaient tout le temps de son côté. Même s'ils avaient remarqué qu'avant ce déménagement, avant d'aller au Japon, mes notes étaient correctes.


"Fucking poisson"

Dans les couloirs du collège, Leo s'agitait pour rejoindre des amis. Il courait à perdre haleine pour retrouver la seule personne avec laquelle il avait un semblant de conversation. Parce que si Leo était un garçon méfiant vis à vis d'autrui, il avait enfin décidé de s'ouvrir aux autres et parler avec eux. Et il passait tous les midis et toutes les récréations avec Nathan Fish, le chef d'un petit groupe de jeunes dans son collège. Il lui avait proposé de rester avec eux, et Leo s'était fait un ami. Enfin il pouvait parler ! Maintenant il lui restait trouver quoi dire. Quand il cherchait des idées de conversation, il s'éloignait et quand il revenait pour en proposer une, ses amis parlaient déjà d'autre chose. Ensuite il n'arrivait pas à se rappeler ses idées et ce stratagème recommençait inlassablement. A chaque repas, Leo avait la permission de s'assoir à la table de Nathan seulement si il lui apportait son plateau bien garni. Mais un jour, pris d'inattention, il oublia quelque chose plateau d'indispensable pour Nathan: du pain.
"Espèce de crétin ! avait crié Nathan. Tu peux pas faire plus attention ! Dégage tu gênes ici ! Si tu servais à quelque chose un peu !"
Cette colère difficile a avaler fut le point final à une relation qui n'avait rien d'une amitié, mais qui avait su réchauffer l'espace d'un instant le coeur vide et froid de Leo. Il n'avait servi qu'à faire le larbin, et s'en voulait d'avoir cru à une telle histoire. Sa méfiance et son dégoût des gens fut multiplié suite à cette mésaventure.

J'y ai cru. J'ai cru que j'aurai enfin un ami. Mais tout est parti au drame. J'avais enfin fini mon mutisme et j'avais enfin décidé d'avoir un ami, mais il a fallu que je casse tout ça. Peut être suis-je trop naïf.


« Fucking japonais »

Une fois de plus, les parents de Leo lui avaient demander d'aller au magasin. Lui, il détestait ça. Souvent il devait prendre un peu de son argent parce que les yakuzas ne le loupaient pas sur la route: il lui prenaient le reste de ses économies, et le mettaient à terre. Ils prenaient aussi le porte monnaie, et Leo n'avait plus rien. Bref, ce n'était pas que pour ça que Leo ne voulait plus sortir. C'était surtout parce qu'il n'aimait pas ce regard dérangeant que tous les habitants de la ville portaient sur lui alors qu'il marchait tranquillement. A penser qu'il n'était pas comme tout le monde. Sa blondeur ne lui apportait pas que de l'admiration. Il finit par prendre les petites ruelles pour aller au marcher, et même là-bas il portait une capuche qui cachait ses cheveux.

Les Japonais ont été cruels avec moi, il ne pensaient peut être pas faire du mal, mais ils m'ont détruit. Adolescents comme adultes, à me regarder de travers. Je ne leur parle plus maintenant, je ne parle plus à personne. C'est fini. Ils essaieront de m'avoir, mais je ne dirai juste rien, et obéirait. Sans les entendre.


« Fucking voleurs »

Leo rentrait chez lui, fatigué et déçu de sa journée. Lui qui pensait qu'elle serait comme les autres, que la routine avait du bon, et qu'il rentrerait chez lui blasé mais serein, il s'était totalement planté. Il revenait avec un autre zéro et un traître ami en moins (c'était positif aussi, d'un côté). Il marchait lentement sur le trottoir, le regard inerte sur ses pieds. Il ne s'aperçut pas de la présence malsaine de deux garçons du lycée d'à côté. Sans lui demander son reste, ils l'attrapèrent et le jetèrent à terre. Leo ne pouvait que regarder ses aînés fouiller son sac. Quand le premier mit enfin la main sur ce qu'il cherchait, il s'en délecta, arrachant le billet tant espéré du porte-feuille. La minable somme en sa possession, il balança le reste à ses pieds, feuilles volantes et éparpillées. Méfiant, Leo patienta longtemps avant de récupérer ses affaires froissées, sa sacoche vide. D'un pas lent et dégoûté, le garçon errait dans la ville.

Je les ai reconnu, ils étaient de mon lycée. C'était des racailles qui se délectaient du malheur des autres. Et de toute ma vie je n'ai jamais fait si grosse faute. J'en ai parlé à mes parents. Je me suis aussi mis à genoux dix minutes après pour leur demander de ne rien faire. Mais ils ont agi.


« Fucking vie, terminée en effusion de mots sanglants »

Un couple d'australien entrait dans le lycée un air déterminé sur le visage. Ils se rendirent directement dans le bureau du principal. Quelques minutes plus tard, Leo et deux autres garçons de son âge prirent place à leur tour. Le débat partait. Un débat à propos de cette histoire de vol. Et malgré que le directeur dise que ce n'était pas de son ressort, les parents de l'enfant continuaient à vouloir débattre du sujet. Dans son coin, Leo était en feu. En colère et plein de honte. Finalement, il ne pouvait pas non plus faire confiance à ses parents. Le lendemain, ce fut l'enfer; on lui cracha dessus et il se noya dans les moqueries.

En rentrant, j'ai prit le téléphone et j'ai appelé Noma. Contre mes parents, contre ces regards dérangés, contre ses ordres arbitraires. De toute façon, ça ne pouvait pas être pire qu'ici. Je suis parti.


-- Groupe désiré ? --

JOYS CIRCUS SHADOWS TRALITY


Dernière édition par Leo Jenkins le Ven 24 Fév - 5:35, édité 4 fois
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Chōji
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Chōji


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MessageSujet: Re: --Dégagez, je ne vous connais pas !--   --Dégagez, je ne vous connais pas !-- EmptyVen 24 Fév - 5:23

    Bonjour/Bienvenue sur No Matter ! :-)

  • J'ai rien à dire sur la description physique, une petite phrase un peu tordue que ta soeur a corrigé pour toi, du reste tu te démerdes très bien. \o/

  • Mmh, comme je-ne-sais-plus-qui, tu as intégré un peu trop de l'histoire du personnage dans la description mentale. Mais rien de bien grave, c'est une façon de faire. Je ne le "reproche" que quand je trouve qu'il manque, à la fin de toute cette explication, un petit "rappel", au fond, pourquoi parler du passé ? Pour expliquer le présent. Un petit "donc, désormais"manque, qui explique la conclusion de tout ça, ce qu'il en résulte, même si tu l'as déjà sous entendu.

  • Rien à dire, une ou deux fautes d'orthographe (donc très peu xD!) - mais le manquement d'un mot aussi. Donc se relire, calmement, peut-être et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. (En fait, je suis particulièrement critique, parce que je sais que Noa t'as relu, alors je suis hyper-attentif !)

  • Ben, ben, ben tu te débrouilles SUPER bien pour une première fois ! Continue comme ca ! Tu as déchiré :-D. Amuse toi bien parmi nous car tu es totalement carrément... validé ♥

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Ryûsei Kanamori

Ryûsei Kanamori


Sexe : Masculin Messages : 57
Age : 29 Inscrit le : 09/02/2012

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MessageSujet: Re: --Dégagez, je ne vous connais pas !--   --Dégagez, je ne vous connais pas !-- EmptyVen 24 Fév - 13:39

Welcome Léo :D
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Miria

Miria


Sexe : Féminin Messages : 142
Age : 28 Inscrit le : 11/07/2011

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MessageSujet: Re: --Dégagez, je ne vous connais pas !--   --Dégagez, je ne vous connais pas !-- EmptyMar 28 Fév - 6:29

Bienvenue sur NO MATTER !
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MessageSujet: Re: --Dégagez, je ne vous connais pas !--   --Dégagez, je ne vous connais pas !-- Empty

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